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Comment nourrir un esprit compétitif sain?

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L’esprit compétitif, c’est bon ou c’est mauvais? À quel point est-ce qu’une ambition saine devient nocive? C’est le sujet de ce troisième article de la série PARENT D’ATHLÈTE. Comment est-ce qu’on encourage l’esprit de compétition, sans créer une pression ou une obsession de victoire.

L’esprit de compétition

L’esprit compétitif n’est ni bon ni mauvais en soi. Ce sont les réactions à gagner ou perdre qui peuvent être négatives ou positives. Si votre enfant a une bonne maîtrise de soi et qu’il demeure heureux et respectueux envers les autres, son désir de gagner est probablement sain. Le désir de gagner et de se surpasser est à la base de l’ambition dans toutes les facettes de nos vies. Cet esprit compétitif peut souvent nous motiver dans notre engagement, nous aide à y mettre le travail et l’entraînement nécessaire à l’amélioration et le perfectionnement de soi. Sans un minimum de passion et d’esprit de compétition envers soi-même et envers ses adversaires, l’enfant (et l’adulte) peut perdre cette flamme qui le motive à se surpasser. Par contre, ce désir de gagner peut devenir nocif si l’athlète est incapable de gérer ses déceptions, si le bien-être de l’athlète dépend de ses victoires, ou si le désir de gagner n’a que des sources externes au lieu d’internes.

Sources de motivation

Si l’enfant est motivé par la satisfaction d’un travail bien fait, par le sentiment que ses efforts portent fruits, par le travail d’équipe, par le dépassement de soi, ou par l’apprentissage et l’application de ce qu’il a appris, ses raisons de vouloir réussir sont plus internes et plus saines. Si l’athlète demeure capable de se valoriser par ses efforts (autant que ses succès) ainsi que de se valoriser par d’autres choses que le sport, il maximisera ses chances de développer une bonne estime de soi, et espérons une bonne maîtrise de soi. 

Si l’enfant devient obsédé par gagner, c’est possible qu’il a développé ce désir basé sur des raisons externes, comme l’envie de plaire / la peur de déplaire, la pression de son entourage, l’éducation reçu, les bonnes performances d’un frère/soeur/ami/coéquipier ou le besoin de bourses d’études. Il pourrait développer des frustrations ou de la colère face à ses défaites. Et s’il se sent valorisé seulement par ses succès dans son sport, chaque défaite est un coup dur à son amour propre, et les émotions fortes entrent en jeu. Dans ces situations, il faut faire aussi attention à ce que l’enfant ne s’identifie pas que par son sport. Si la seule chose qui nourrit son identité et son estime est son succès dans son sport, il risque de développer une dépendance qui met son bien-être en danger.

Modèle de compétitivité

Votre enfant apprend de ses modèles, donc soyez conscient de votre propre compétitivité. N’oubliez pas que l’on vit avec cet esprit de compétition dans plusieurs facettes de notre vie : le jeu, le travail, le statut social, la famille/les amis, et envers soi-même. Si votre enfant devient très compétitif dans son sport, réfléchissez sur la compétitivité des membres de votre famille et des gens qui entourent votre enfant. Peut-être quelqu’un est très compétitif dans sa carrière ou avec ses collègues, un autre très compétitif avec sa famille ou dans la communauté. En se connaissant soi-même, on peut être plus conscient des valeurs que l’on transmet à nos enfants. Le point ici n’est pas de se juger soi-même, mais plutôt de comprendre comment on influence nos enfants.

Donc, encourageons-les à avoir un esprit de compétition, mais pour les bonnes raisons, et de la bonne façon. Cela deviendra une bonne source de motivation, et ça leur permettra de vivre pleinement leur passion pour le sport avec une envie de dépassement de soi qui sera utile tout au long de leur vie.

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