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Comment garder un esprit positif pendant ma course ou ma compétition?

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J’aime beaucoup échanger avec ma communauté.

Aujourd’hui, je réponds à la question d’un jeune auditeur, Henrik, qui pratique le ski de fond et le vélo de montagne : comment arriver à rester positif pendant une course ?

C’est effectivement une excellente question et une situation avec laquelle tous les athlètes ont (ou auront) à composer. Déjà à son âge, il a compris qu’un mental sain et positif pouvait changer le cours d’une compétition.

Si tu te sens comme Henrik, je vais donc te donner des astuces simples, mais efficaces.

Décortique ta course en segments et évolue avec elle ici et maintenant

Il s’agit ici de diviser ton épreuve en plus petites bouchées et de la voir par portion. C’est une excellente façon de procéder, surtout pour les sports d’endurance. 

Disons que tu fais une course de 15 km, être dans l’effort et savoir qu’il te reste encore 12, 10 ou 8 km à parcourir peut être lourd pour ton esprit, alors que de compléter un bloc de 5 km à la fois peut paraître plus encourageant et motivant. Tu peux même y aller 1 km à la fois. 

L’avantage de cette stratégie est que tu arrives à garder ton focus sur le moment présent et non sur le travail qu’il reste à accomplir. Penser au prochain km ou à tes prochains pas devient alors beaucoup plus accessible et contribue à te garder engagé. 

Crée une barrière aux pensées négatives grâce à des mots-clés

C’est relativement simple et si important : pour garder un mental sain, il faut faire attention au vocabulaire qu’on utilise et aux pensées qu’on laisse entrer dans notre tête.

C’est trop facile de se décourager, d’être déconcentré ou de douter de soi pendant une compétition.

Une bonne façon d’y mettre un frein, c’est d’utiliser des mots-clés ou des phrases inspirantes que tu auras préparés à l’avance. Ils doivent être courts, simples et créer un impact.

  • Continue, tu es sur la bonne piste !
  • On y va jusqu’au bout !
  • Reste sur le moment présent.
  • Tu es bien entraîné.
  • Regarde devant toi.
  • Continue à pousser !   

Peu importe ton choix, te répéter ces mots qui te parlent vont t’aider à surmonter les moments plus intenses et ardus de ta course, à surmonter les creux de vagues et à bloquer les pensées négatives pour te garder dans un état de performance optimale. 

Transforme tes pensées nuisibles en affirmations positives

On a tous des pensées nuisibles qui arrivent à un moment ou à un autre et il ne faut pas paniquer. Il suffit de savoir travailler avec et de les transformer.

Vouloir être positif à 100% tout le temps, ce n’est pas réaliste. Par contre, on peut prendre les pensées destructrices et les modifier.

Je ne me rendrai jamais jusqu’au bout devient je suis préparé pour le faire, j’ai tout ce qu’il me faut, continue à pousser.

Je ne suis pas aussi bon que mes adversaires devient je suis bien entraîné, j’ai confiance en ce que j’ai fait, je sais que je peux le faire, je sais que je suis en forme.

L’idée est donc de chasser la pensée qui te nuit pour rester dans un état d’esprit plus sain.

Célèbre chaque petite victoire

Dans une course et/ou une compétition il y a, bien sûr, l’arrivée, mais il y a aussi plusieurs éléments et accomplissements qui composent cette course et qui ont de quoi te rendre fier.

Par exemple, sur une distance de 20 km, après ton premier 5 km, ton rythme était excellent, régulier et dans les temps fixés : sois fier de toi !

Ou encore, pendant le parcours, tu appliques vraiment bien une nouvelle technique utilisée en pratique et elle fonctionne : félicite-toi pour ce bon travail !

Il ne faut pas non plus négliger l’idée de rester dans un bon état, dans une bonne humeur et même d’apprécier l’endroit où tu es en ce moment. Prendre part à une compétition, ce n’est pas rien !  

Apprends à penser à autre chose et à te distraire quand tu as de la douleur

Dans une compétition et/ou un sport d’endurance, tu veux offrir LA meilleure performance et ouvrir la machine. 

Soyons honnête, on s’attend à ça : il y a des moments pendant lesquels ça va faire mal !

Ce que tu peux faire pour gérer ces moments où tes cuisses brûlent (par exemple !) c’est un truc tout simple, mais pas si évident à mettre en pratique : te distraire et fixer ton attention sur un aspect positif. Détourner ta pensée négative.

  • J’ai mal aux jambes
  • Je suis épuisé
  • Je suis à bout de souffle

Devient...

  • Je mets le focus sur mon prochain objectif
  • Je veux me rendre jusqu’à l’arbre là-bas
  • Il fait beau aujourd’hui
  • C’est une belle compétition

Si tu appliques cette stratégie, tu vas éviter d’entretenir un état qui peut venir jouer sur ton moral et tu évites de devenir défaitiste. Ton niveau d’énergie sera aussi assurément plus élevé!

Applique la règle des 40% des Navy SEALs

Connais-tu la fameuse règle des 40% ?

Popularisée par les Navy SEALs aux États-Unis, elle fonctionne comme suit :

Quand tu penses que tu n’en peux plus, que tu es allé au bout de toi-même et que tu ne peux pas aller plus loin, tu te conditionnes à te dire que tu n’es présentement qu’à 40% de tes capacités.

Ça veut dire qu’il te reste de l’énergie en banque, que tu peux puiser dans cette source et que tu n’es même pas encore rendu à mi-chemin de ce que tu es en mesure d’offrir.

Je n’ai pas de statistique officielle à te partager à cet effet, mais l’accent n’est pas là-dessus. C’est une mentalité, un état d’être, une conviction qui te pousse à accomplir l’impensable. C’est une philosophie que les Navy SEALs utilisaient pour affronter leurs nombreux obstacles et conditions périlleuses pour aller plus loin que ce qu’ils croyaient possible, pour être plus persévérants et pour surmonter la fatigue et la douleur. 

Il suffit donc de se répéter cette phrase ou d’entretenir cette idée. Si je pense que j’ai tout donné, il m’en reste encore !

Tu pourrais utiliser cette option pour les moments où ta tête a envie d’abandonner, mais où ton corps est moins conservateur et est capable d’en donner encore plus. En tant qu’humain, on aime notre confort, mais quand on est dans la performance et que l’on utilise les bonnes astuces, on arrive à tricher notre cerveau et à atteindre des étapes inimaginables.

Alors Henrik, j’espère avoir réussi à tracer certaines pistes qui vont t’aider à évoluer positivement dans ton sport. Il est important de se rappeler qu’il ne faut pas non plus essayer d’appliquer toutes ces astuces en même temps, mais plutôt d’opter pour une ou 2 d’entre elles, de les appliquer à quelques reprises et d’ajouter différentes options au besoin quand ce sera bien maîtrisé. 

Si, comme Henrik, tu aimerais me poser une question et/ou partager des stratégies avec moi, je t’invite à communiquer avec moi par ici : https://www.directionexcellence.com/contact  

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